新闻稿

Tout d'abord, je précise que j'aurais apprécié pouvoir avoir un échange avec l'ancien sélectionneur national concernant certains de ses choix, qui mènent aujourd'hui l'équipe de France au bord de l'élimination de la prochaine Coupe du Monde dès la phase des qualifications. Malheureusement, il a "gelé" son compte, ce qui rend la chose impossible...

Trois choses m'apparaissent :

- Ce n'est manifestement pas la meilleure équipe du moment qui a été alignée lors de la première phase des éliminatoires de la Coupe du Monde (choix un peu étonnant mais qui aurait mérité éventuellement d'être défendu) ;

- La défense me semble un peu faible, sans que le vivier disponible ne permette de compenser cet état de fait ;

- Ensuite et surtout, de ce fait le schéma de jeu choisi est probablement trop "classique", sans aucun effort d'innovation pour le rendre "évolutif" (à la décharge de l'ancien sélectionneur, ce défaut est assez développé).

Les solutions immédiates que je compte mettre en oeuvre (esquissées dans le second match contre la Grèce et que j'appliquerai contre la Hongrie) :

- Pour compenser la relative faiblesse de la défense, expérimenter un schéma de jeu de départ en 3-4-3, avec Jean-Bernard Nicot dans un rôle inédit d'ailier pouvant évoluer en cours de match en avant-centre (ce qui compensera, malgré un petit "déchet", minime toutefois, l'absence de pur ailier à ce niveau) ;

- Faire jouer la défense haut, en appui au milieu de terrain, en partant du constat que les joueurs que j'ai retenus comme titulaires de départ ont tous un niveau de jeu intéressant au milieu de terrain, à exploiter donc ;

- Appliquer un schéma de jeu évolutif en cours de match (comme je le pratique avec mon club), variant donc du 3-4-3 de départ vers un 4-4-2 un peu inédit en défense (avec libero en couverture, comme dans le second match contre la Grèce), voire un 4-5-1 ou un 5-4-1 selon l'adversaire et le déroulement du match.

- Enfin, ça va sans dire, les meilleurs éléments disponibles seront systématiquement alignés cette année (sauf blessures et, à la marge, nécessités liées au schéma de jeu) pour tenter d'arracher la qualification à la Coupe du Monde, pour l'instant compromise.

Ce qui n'empêchera pas par ailleurs d'intégrer des joueurs prometteurs encore en devenir dans le "vivier" de l'équipe de France : la priorité sera donnée sur ce plan aux joueurs ayant encore une certaine marge de progression.

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